Love’s unending legacy, l’amour plus fort que la loi
Un téléfilm de Mark Griffiths
Date de sortie : 2007
Avec Erin Cottrell, Victor Browne, Holliston Coleman
Durée : 1h26
Synopsis :
Après avoir perdu son mari, alors shérif de la ville, Missie LaHaye se rapproche de sa famille et trouve avec son fils Mattie le réconfort d’une jolie petite maison proche de celle de ses parents et un poste d’institutrice. Un jour, sur la route de l’école, elle s’arrête à l’église où des enfants de l’orphelinat voisin sont adoptés par des familles pouvant leur apporter un toit, un repas et une éducation. Mais plutôt qu’un enfant à choyer, M. et Mme Pettises sont venus pour trouver un travailleur qu’ils n’auraient pas besoin de payer. Il reste alors deux enfants : Belinda, 14 ans et Jacob, 9 ans. Belinda ne voulant pas se laisser faire, les Pettises prennent Jacob avec eux. Belinda est alors adoptée in extremis par l’institutrice, cette dernière ne sachant pas que Belinda est en réalité la sœur de Jacob.
Notre avis sur le film :
Film de la Hallmark Channel basé sur le livre de Janette Oke, Love’s unending legacy dépeint l’Amérique rurale où le travail et l’éducation sont des valeurs convoitées mais pas à la portée de tous. Pour l’éducation, c’est le cas de ces orphelins rassemblés dans cette église, dans laquelle s’arrête – juste pour voir – la jeune veuve Missie LaHaye, l’institutrice du village. Lorsque vient le tour de Belinda et de Jacob et dès lors qu’il ne reste qu’une famille adoptante, chacun sait qu’un enfant devra retourner à l’orphelinat, à moins que Missie ne le prenne sous son aile. Ce sera le cas de la rebelle Belinda, juste désireuse d’avoir temporairement un toit avant de pouvoir retrouver son père à New York. Et, on l’apprendra plus tard, de veiller sur Jacob, son propre frère. Ce dernier, « adopté » par les Pettises qui sont à la recherche d’un travailleur de ferme économique, va être brimé, frappé et affamé jusqu’à ce que la situation arrive aux oreilles de Missie et du ténébreux shérif, Zach Tyler. Mais la loi est du côté des Pettises, leur emprise empêchant le jeune garçon de raconter la vérité… Les paysages, la musique et le jeu des acteurs en font un téléfilm sans surprise mais agréable à regarder. On devine aisément le scénario mais il est intéressant de voir le parti pris de l’enseignement des valeurs – chrétiennes – qui est ici prépondérant, mais également du bien-être et de la stabilité qu’elles entraînent dans la société. Bien sûr, le tableau peut paraître un peu idyllique, mais même si cela n’empêche pas la bêtise, la méchanceté voire la cruauté, ce bien-être et cet amour entre les gens permettent d’apaiser les tourments et d’avancer dans la vie, quand bien même celle-ci se serait montrée dure envers vous. Bref, une touche d’espoir juste avant les fêtes de Noël, on n’en a jamais assez, comme des sourires et des bons sentiments qui nous permettent de nous évader, une heure et demie durant, dans les beaux paysages vallonnés de l’Amérique rurale.