Pourquoi lisons-nous ?
Loin de faire ici une dissertation philosophique sur les bienfaits d’une lecture régulière, je vais plutôt recentrer l’analyse sur mon opinion personnelle et vous laisser réagir dans les commentaires de cet article. Lire, c’est tout d’abord ouvrir son esprit à quelque chose d’inconnu, d’imprévisible, qui peut nous faire rêver, nous évader, mais risque aussi de nous choquer ou même de nous ennuyer. Les formes et les supports de la littérature contemporaine sont nombreux et celui qui aime lire ne sait où donner de la tête, si bien que le concept de PAL (pile à lire) lui est vite devenu familier. Avant, les livres étaient chers, certains proscrits par la censure, et bien qu’ils représentaient déjà l’essence même de l’instruction, ils n’étaient pas considérés comme une pierre angulaire de l’éducation. Ils étaient regroupés dans des bibliothèques dans lesquelles seuls les instruits privilégiés déambulaient.
Aujourd’hui, tout un chacun peut lire, que ce soit de beaux ouvrages reliés ou simplement des journaux distribués gratuitement dans la rue. C’est à l’école bien souvent que l’on attrape le virus de la lecture et qu’on détermine ce qu’on aime lire ou pas, même si nous goûts peuvent évoluer. Certains préfèreront les romans policiers ou les thrillers, d’autres les romans plus descriptifs ou les contes, d’autres encore les romans à l’eau de rose ou les BD. Le champ de la littérature est si vaste que de nombreux blogs ont été créés par des passionnés pour donner leur avis et conseiller les futurs lecteurs. Parfois influents, ces blogueurs littéraires sont devenus de véritables alliés des maisons d’édition qui les consultent avant de faire la promotion d’un ouvrage.
Mais lire est avant tout un plaisir, celui de s’immerger dans une histoire qu’on met en images dans sa tête, dans laquelle on essaie de deviner la suite. Parfois, il arrive que l’on s’identifie à un personnage et on a réellement l’impression de « vivre le livre ». Lire, c’est l’expression de toutes les émotions : tristesse, joie, peur, émerveillement, impatience… Mais parfois, lire devient synonyme d’ennui. A ce moment-là, il faut se demander pourquoi l’histoire que nous sommes en train de lire ne nous comble pas : est-ce l’histoire qui est en cause ? L’écriture ? Ou tout simplement que nous ne sommes pas dans un bon état d’esprit pour lire ce livre. Pour ma part, j’ai toujours entre deux et quatre livres en cours, de genres très différents car, selon les moments, je n’aurais pas envie de lire les mêmes choses. En cela, la littérature se rapproche du cinéma : une bonne comédie pour les soirs tristes et un bon thriller pour les soirs où la fatigue se fait sentir.
Un proverbe chinois dit « Ne plus lire depuis longtemps, c’est comme perdre un ami important« . C’est souvent vrai car on s’attache aux livres, à leurs histoires et à leurs personnages. Il suffit d’ouvrir le livre pour être avec eux. Lire et relire, voilà une petite parcelle de bonheur qu’il convient de ne pas négliger…