La Belle et la Bête, et la magie renaît…
Un film de Bill Condon
Date de sortie : 22 mars 2017
Avec Emma Watson, Dan Stevens, Luke Evans
Durée : 2h09
Synopsis :
Fin du XVIIIe siècle, dans un petit village français. Belle, jeune fille rêveuse et passionnée de littérature, vit avec son père, un vieil inventeur farfelu. S’étant perdu une nuit dans la forêt, ce dernier se réfugie au château de la Bête, qui le jette au cachot. Ne pouvant supporter de voir son père emprisonné, Belle accepte alors de prendre sa place, ignorant que sous le masque du monstre se cache un Prince Charmant tremblant d’amour pour elle, mais victime d’une terrible malédiction.
Notre avis sur le film :
Il en faut du génie pour réussir à passionner et émouvoir sur cette histoire que l’on connaît par cœur et que la version animée de 1991 avait transcendé. De plus, la version de Christophe Gans en 2014 nous avait franchement échaudé de transposer en film cette merveille de l’animation Disney. Et pourtant, c’est encore une fois la firme aux oreilles de Mickey qui réussit ce tour de force de faire un film parfait à tous points de vue. Le choix des acteurs est on ne peut plus adéquat : de la Belle Emma Watson, qui est non seulement ravissante mais également une jeune femme libre, cultivée et indépendante, au détestable Gaston interprété par Luke Evans qui surprend et incarne le parfait séducteur macho qui ne comprend pas que le physique et la richesse ne suffisent pas à Belle. Les personnages secondaires, tellement importants dans ce film, sont eux aussi admirablement choisis et investis de leur rôle. Visuellement, cette nouvelle adaptation est un enchantement et dès les premiers paysages, la magie renaît. On retrouve avec plaisir les chansons qui ont fait son succès mais aussi quelques nouveautés. La fidélité au film d’animation est quasiment sans faille (jusque dans les costumes), les seuls petits écarts étant de vrais bénéfices pour le film. Alors un grand coup de chapeau à Disney qui, après Le Livre de la jungle, parvient à transposer dans le monde réel cette fable intemporelle de prince et de princesse, et à ranimer la flamme nostalgique de nos souvenirs d’enfants. Bravo !